HeloO :grrr:
nombreux sont les pilotes détestant les simus, ou tout au moins n'y accrochant pas du tout. C'est pourtant indispensable pour progresser. Il faut le voir comme un outil d'exercice, et non un jeu vidéo. Le côté simu est d'ailleurs barbant à souhait avec un côté "Inspecteur Derrick" :mrgreen: Mais tout dépends comment on le voit.... et le perçoit. Tout d'abord il faut bien se rendre compte que cela ne fait que simuler (simulacre??) la réalité. Tout est en 2D, on utilise pas nos sens de la même façon, l'environnement est réduit à un écran devant notre nez. C'est ce qui bloque. Il faut utiliser son imagination, dans le sens de la capacité à imager la réalité mentalement et la superposer avec la simulation. Dans la pratique, il faut recréer les sensations de pilotage réelles, car le simu ne le fera jamais pour nous. En fait nous sommes acteur de la simulation et y apportons la plus grande part de réalisme.
Deux axes se dessinent alors:
-s'efforcer de piloter comme en réel, ne faire que ce que l'on sait faire, et s'appliquer à le faire bien. Il faut retrouver ses sensations. En s'y prenant bien, cela apporte énormément, et transforme même le simu en réel plaisir.
-à partir du premier point, faire ce que l'on ne sait pas faire: le simu devient alors l'outil pour découvrir, se perfectionner, tenter les choses... Statios de face, translations, vol dos, marche arrière, voltige 3D.....
Une question cependant: pourquoi est-ce si dur de refaire tout ça dehors? Principalement pour les mêmes raisons qu'il est difficile de se mettre au simu: la relation à l'environnement, aux sens et à l'imagerie mentale. Au terrain, c'est de la 3D. Le mental à travers le regard traduit des perspectives, des distances qui n'existent pas en simu. Il y a aussi la présence de l'hélico dans l'air qui impressionne, ainsi que son bruit. Ses réactions physiques ne sont pas parfaitement émulées en simu, et cela ne permet pas de s'y retrouver facilement du premier coup. Les conditions météorologues ne sont jamais neutres, et cela implique des tonnes de corrections en réel qu'on a pas à faire en simu si le vent est à zéro ou mal réglé. Il y a aussi la sensation de danger physique potentiel, et bien entendu l'affreux sentiment du risque matériel et financier: le crash!!!! C'est la grande différence.
Ainsi la passerelle Réel/simu simu/réel repose sur deux grands aspects:
-la capacité d'adaptation du pilote à l'environnement de vol et à transférer ses apprentissages.
-un simulateur.......bien réglé!!!!!
Ce dernier point est surtout lié aux paramétrages du modèle virtuel, aux réglages météo et de simulation, aux paramètres graphiques. Le choix de l'émetteur factice est aussi primordial.
Je développerais tout cela dans le prochain sujet
Jano